Choisissez la langue du site    
www.atara.com
Nicolas Vanier.....l'aventurier






Of Eagle River: interview de nicolas vanier







NICOLAS VANIER



Aventurier - Auteur - Réalisateur
E-Mail:nvanier@aol.com/a>
Web:
www.nicolas-vanier.com

Entre dos viajes, Nicolas respondio a nuestras preguntas sobre su proxima actualidad y su participacion en Febrero proximo a la gran carrera larga distancia « Yukon Quest ». Nicolas Vanier es para mi, el musher francès mas mediatico, pero eso le costo mucho trabajo, y es muy merecido su exito. Entonces, se le puede criticar o envidiar pero tambien se le puede imitar


Of Eagle River: Cette année, tu vas participer à la « Yukon Quest». Peux-tu nous en dire en peu plus?

Nicolas Vanier: En effet, la « Yukon Quest » est une course longue distance de 1600 kms, mais en fait c'est plutot une aventure, une grande aventure.Ce qui est fabuleux pour quelqu'un comme moi, qui fait plutot des raids en solitaire avec mes chiens, c'est de me retrouver avec 40 ou 50 autres mushers qui partagent la meme passion pour les courses de longue distance. Meme Si c'est une compétition, on voyage très souvent par groupes de 2 ou 3 pour des grandes étapes de 100 à 150 kms, on fait des bivouacs ensemble, on s'entraide. Ce sont vraiment de supers moments.

En dehors de l'aventure en elle-meme, ce qui m'intéresse aussi c'est de pouvoir amener les chiens à un très bon niveau, pour faire cette course en 10 à 12 jours.Ce que j'aime aussi c'est que j'apprends beaucoup, malgré mon expérience du Grand Nord, de l'hiver et des chiens, mais dans des conditions qui ne sont pas celles d'une course.

Il est évident que la présence de grands professionnels comme Franck Turner qui éldit hier encore chez moi en France. Hans Gatt et bien d'autres me permettent donc d'acquérir cette experience, et ceci est un hon complément à toutes mes activités que je peux faire avec mes chiens.

C'est cet ensemble de choses qui l'ait que j'effectue cette parenthèse, car bien sur ma vie n'est pas tournée vers les compétitions, mon énergie n'est pas consacrée à cela, je prépare d'autres grandes aventures avec mes chiens. Je continue à rever à d'autres destinations. Je reconnais quand meme que c'est une très belle parenthèse, et je m'y prépare de façon très sérieuse. Je pense aussi que cette année au départ de la Yukon Quest, j'aurai un attelage compétitit, et capable de terminer dans le top Ten, en tout cas je l'espère.


OER: Quels sont tes objectifs sur cette course ?

NV: Mon premier objectif est que mes chiens et moi prenions beaucoup de plaisir ,ensuite Si j'ai la possibilité de passer sans encombre les 1000 premiers kms avec encore une dizaine de chiens en bonne forme. j'essaierai alors d'accélérer et de gagner quelques places.

OER: Parles-nous de tes chiens. comment les as-tu sélectionnés ?

NV: J'ai procédé en 2 étapes. La première, j'ai ramené il y a maintenant 12 ans un chien Laika de Sibérie. c'est un chien que les trappeurs utilisent pour suivre les animaux à fourrure dans la neige. Je l'ai attelé et ensuite croisé avec une chienne qui venait du Groenland, qu'on appelle basîquement « chien Esquimo ». C'est avec cet attelage que j'ai effectué mes grandes expéditions, àtravers des terres enneigées (Sibérie, Norvège,Laponie, Finlande, les Carpates en Roumanie, le Grand Nord canadien, l'Alaska...). Ce sont des chiens qui ont fait beaucoup de kms lors de ces raids. J'ai meme participé il y a 5 ans à la « Yukon Quest », ainsi qu'à d'autres compétitions.


C'était un attelage très résistant et assez rapide, il lui manquait quand meme en vitesse pure environ 1 km/h par rapport aux attelages d'Alaskans.

La deuxième étape a été de croiser le meilleur de ces chiens aveç une femelle Alaskan ce qui me donne aujourd'hui une meute de 26 chiens, dont 16 forment mon team d'un très bon niveau. C'est donc avec cet attelage que je me présenterai au départ de la « Yukon Quest»


OER: Quelle place occupe la compétition pour toi. Es-ce une parenthèse en attendant d'autres aventures ?

NV: Je n'ai pas l'habitude de faire les choses à moitié. Sije me suis engagé cette année dans la « Yukon Quest » et l'année prochaine dans « l'Iditarod» ce n'est pas pour y aller en touriste, c'est pour y figurer avec un attelage compétitif. Mais il est vrai que ce n'est pas une priorité pour moi, comme cela peut l'etre pour certains mushers professionnels en Alaska.

Je considère que pour moi c'est presque un passage obligé, car j'ai encore pas mal de choses à apprendre, et de plus une grande partie de mon plaisir c'est d'etre dans cette course comme j'ai pu l'etre l'hiver dernier dans d'autres compétitions, et continuer à apprendre pour complèter ainsi mon bagage.

OER: Suis-tu le sport de traineau en France. ?. Qu'en penses-tu?

NV: En France très peu, j'ai regretté d'ailleurs avec Franck Turner de ne pas participer à la dernière édition de « l'Alpirod » pour laquelle nous étions engagés. Cela m'aurait fait très plaisir d'y figurer, d'une part parce qu'à l'époque j'avais un team qui était très bien entrainé et. d'autre part de faire la connaissance de mushers ï~3nç~is. Je co~ais he~ucoup de mushers au Canada et en Alaska. mais en France très peu car les expeditions et les courses que j'ai pu faire. se déroulent au Canada en Alaska est Taiment un grand regret pour moi de n'avoir pu participer à « l'Alpirod»

Mais paraît-il il y a des projets en France pour l'organisation d'une course Longue distance, et Si ce projet est d'envergure je serai au départ.


OER: Comment vois-tu son avenir.?

NV: Je pense qu'il y a un avenir en France pour les courses de traineaux. a condition d'utiliser des chiens qui soient adaptés à la France, et que les autorités fasse un effort pour reconnaître un peu plus ce sport, et autoriser les mushers à s'entrainer dans les forets domaniales, communales etc.... car actuellement il y a un frein de ce coté-la.

Il faudrait également qu'il y ai une course d'envergure pour reconnaître le statut des mushers en France, car actuellement les courses organisées sont très confidentielles, et le grand public ne connaît pas vraiment ce sport.


OER: Que penses-tu de l'existence des 2 Fédérations?

NV: C'est un problème qui me dépasse complétement. Si une grande course voit le jour prochainement, cela se fera sans les Fédérations, à moins qu'elles finissent enfin par s'entendre et arretent leurs chamailleries. Il est vrai qu'en France , il y a une très mauvaise mentah'té dans le milieu des mushers (des critiques acerbes entre eux. des rivalités,etc...) ? Je connais beaucoup de mushers français, qui sont maintenant établis au Canada, et qui m'ont parlé de ce mauvais climat règnant là-bas. A mon avis c'est ridicule, les mushers français ferait mieux de s'entendre plutot que de se diviser, et ainsi peser plus au niveau des Fédérations, et les forcer ainsi à s'entendre elles aussi. Il y a encore beaucoup à faire en France pour faire évoluer le sport de traineau à chiens. Il est évident que cela profite aux structures privés bien plus professionnelles. Il faut prendre exemple sur le milieu de la mer entre autre, les navigateurs s'entraident., et fraternisent plus facilement..

En parlant de courses de longue distance, j'ai été récemment contacté pour etre partie prenante avec Franck Turner qui est un musher de très haut niveau, qui a un regard très juste sur les choses, et vraiment Si il y a des possibilités de monter en France une course de longue distance. je m'y emploirai pour qu'elle voit le jour. Je souhaiterai aussi voir le maximum de mushers français y participer. et d'ailleurs je lance un appel chaque fois que j'en ai l'occasion pour dire aux mushers français qui veulent faire de la longue distance au Canada, je serai très heureux de les aider et ainsi ne pas etre le seul français sur la « Yukon Quest». Alors avis aux amateurs.

Je dois reconnaître qu'il est difficile de boucler un budget, mais je connais également ce problème. il ne faut pas croire, comme beaucoup le pense dans ce milieu, que pour moi, c'est du tout cuit. Je me suis battu toute ma vie, car je n'ai pas de fortune personnelle, pour boucler mes budgets. J'en ai passé des nuits blanches. J'ai un gros projet actuellement, et je galère pour le fmancement, cela fait plus d'un an que ça dure.

Il est vrai que courir « l'Iditarod» ou la « Yukon Quest », cela coute très cher et c'est également une grande débauche d'énergie, pour trouver un budget et aussi faire des concessions sur beaucoup de choses. Il faut surtout dire que ceux qui y arrivent ce n'est pas par chance...


OER: Peux-tu nous parler de tes activités avec les chiens de traineaux au Quebec ?

NV: J'ai au Quebec depuis 4 ans une base. Avant les chiens rentraient avec mois à la fin du printemps, pour repartir ensuite à l'automne. Ils étaient hébergés dans le Jura. Depuis 4 ans donc, avec quelques amis, nous avons montés une base, un camp. Nous avons nos chiens en commun, ce qui nous permet de nous relayer à tour de role auprès de la meute. C'est à partir de cette base que nos reves poussent et grandissent et pouvons ainsi préparer tranquillement nos expéditions et nos courses. Nous essayons de faire partager avec les touristes, la pratique de la randonnée en traineaux à chiens et de leur faire partager un peu de nos reves.


OER: Peux-tu nous parler de l'Association que tu viens de mettre sur pied et qui s'appelle « des chiens pour des jambes»

NV: C'est une Association qui vient tout juste de démarrer. Elle existe grace en partie à la Fondation « ELF » qui finance la constructions des premiers traineaux. Ce qui nous permettra d'accueillir cet hiver les premiers groupes de handicapés moteurs qui vont pouvoir ainsi pratiquer au Quebec la randonnée en traineaux à chiens, grace à des traineaux complètement adaptés pour eux.

A partir de l'année prochaine ; il y aura plusieurs traineaux de disponibles. Plusieurs mushers ont déjà manifestés leur intérêt.Les traineaux pourront etre achetés soit par des partenaires ou des collectivités locales.

Récemment ,j'ai été contacté par un Conseil Général dans les Alpes. très intéressé par l'acquisition d'un traineau pour faire profiter leurs handicapés des ballades en traineau àchiens.

OER: De quoi as-tu le plus besoin pour ton Association?

NV: D'argent bien sur car c'est le nerf de la guerre. Mais, également de bénévoles prets àconsacrer un peu de leurs temps aux handicapés. La création de l'association a nécessité beaucoup de temps et d'énergie, mais je suis très heureux de la tournure des événements.

OER: Quels sont tes projets à court et moyen terme ?

A court terme, c'est mon prochain départ en Alaska. Je vais passer dans les 2 prochaines années 90% de mon temps, et ma famille va m'accompagner. Je vais entrainer mes chiens, voir mes amis rencontrés lors de mes expéditions (indiens, trappeurs,etc....). Je vais aussi apprendre à mon fils et ma fille a « musher». ce qu'ils savent déjà un peu faire.

Je réalise aussi un film long-métrage pour le cinéma, que je tourne dans le Grand Nord à White-Horse précisément, avec mes propres chiens.

J'ai également des projets d'écriture,c'est ma passion lors de mes longues soirées d'hiver en Alaska. je suis en train de terminer un roman.

Comme projet à long terme. une très gtande expédition dans l'Arctique Sibérien.



Retrouvez Nicolas et toute son actualité sur son site www.nicolas-vanier.com.



 

 



Livre d'or Contact Lien Signaler un abus
Eleveur : Of eagle river
Les textes et les images sont la propriété exclusive de ce site - Reproduction interdite
En savoir plus sur la race "Siberian Husky" avec chiens-de-france.com | Logiciel d'Elevage | Chiots de France